top of page
Rechercher
  • Sim&Tiff

De Saumur à Nevers : Splendeurs des bords de Loire – 31 août au 14 sept– 539 km

Quelle émotion en retrouvant enfin les bords de Loire à deux pas de Saumur. Nous suivrons son cours majestueux et souvent sauvage sur des centaines de kilomètres. Sur cette première portion le fleuve se caractérise par un cours très large et des îles, souvent peuplées d’oiseaux (aigrettes garzettes, hérons cendrés, cormorans, canards, poules d’eau, cygnes,…).


Les bords de Loire près de Saumur

Les conséquences de la sécheresse sont sensibles : le débit est très affaibli. A Orléans, le niveau constaté lors de notre passage est inférieur de plus d’1,40 m à la normale.


La ville de Saumur nous offre d’emblée un très bel exemple des châteaux de la Loire : fiché sur son monticule, dominant fièrement la Loire, ce monument emblématique nous a semblé tout droit débarqué d’un conte de fées. Imposant lieu d’histoire, ce premier château sur notre route en précédera de nombreux autres…



Nous retiendrons particulièrement les visites du Château du Clos Lucet à Amboise, dernière demeure de Léonard de Vinci, le Château de Chaumont-sur-Loire, ses épatants jardins, ses espaces d’exposition monumentaux dédiés à l’art contemporain, le Château de Chambord, son immense domaine boisé et son éblouissante architecture dont la force symbolique voulue par François Ier reste vivace…


Le Clos Lucet, Amboise

Faites défiler ! (Chaumont)

Faites défiler ! (Chambord)


Entre vignes et rives de la Loire, la véloroute nous permettra de découvrir le très beau site troglodytique de Souzay-Champigny, musée à ciel ouvert offrant une traversée immersive dans ce passé figé dans la roche.


Faites défiler !


Nous visiterons bien sûr les cités fluviales de Tours, Blois et Orléans. La mémoire de Jeanne d’Arc reste assez vivement entretenue dans les environs, comme en témoignent les vitraux de l’incontournable cathédrale de la ville.



Nos hébergements ont été assez variés : du camping à proximité d’une centrale nucléaire, au bivouac les pieds dans l’eau sur un site associatif, en passant par camping à la ferme au milieu des paons et même une petite location sympa pour se reposer quelques heures.



Peu de choses à redire sur le tracé de l’EV1, aussi dénommée « La Loire à vélo », très abouti, avec des variantes dans les collines et vers les points d’intérêts qui ne manquent pas à proximité du fleuve. Un parcours très accessible car avec un dénivelé nul à modéré. Tout est loin d’être en site propre, mais de gros efforts sont faits.


La fin de cette portion jusqu’à Nevers s’est de nouveau faite en trio grâce au retour pour quelques jours d’Alice, la cycliste rencontrée à Pornic. Encore plus de joie et de bonne humeur au programme !


Cette part du voyage a été intense et marquante à plus d’un titre : le plaisir d’assister à l’union d’amis chers près de Tours, la tristesse du décès et le deuil d’une tante emportée bien trop tôt par la maladie.


Nevers by night

25 vues0 commentaire
bottom of page