Une courte étape aux confins de la Nièvre et de l’Allier puis à travers la Saône et Loire, qui nous réserve des surprises bien piquantes. Ces départements semblent avoir souffert de l’intense sécheresse estivale. Les beaux reliefs vallonnés sont un camaïeu de champs jaunis, où les belles vaches et taureaux charolais sont contraints de brouter du foin, faute d’herbe.
Faites défiler !
Passée la confluence avec la rivière Allier, près de Nevers, nous continuons de suivre les berges de la Loire, puis du canal du Centre, après Digoin.
Plusieurs journées sont rythmées par les crevaisons : 6 en 5 jours ! Ce sont les premières de notre voyage. Nous comprenons rapidement que la voie verte est régulièrement parsemée d’épines de « robiniers » et de mûriers, dont la taille par les agriculteurs en bords de route et de champs est en cours. Étonnement et doute à l’ouverture de nos premières rustines, dont le collant s’est transformé en chewing-gum (sous l’effet de la chaleur ou du temps, on ne le saura pas !)… Nous parvenons néanmoins à rejoindre Bourbon-Lancy, et à y acheter 3 nouvelles chambres à air et des rustines neuves.
Nous avons aimé visiter le centre historique de Bourbon-Lancy, jolie cité thermale, puis la basilique monumentale de Paray-le-Monial, dont le jardin du cloitre offre une balade olfactive construite comme un voyage dans le temps.
Parvenus à Chalons-sur-Saône, nous avons découvert une ville étendue et vivante, dont le riche quartier historique borde une anse de la Saône. Les maisons à colombages et les ruelles pavées nous font découvrir la charmante place Saint-Vincent baignée de soleil. Le moins charmant Castorama de la zone industrielle nous permet d’acheter une nouvelle bombonne de gaz pour notre réchaud (indispensable !).
