Deux choix s’offraient à nous depuis Cognac pour poursuivre notre route : rejoindre le parcours de la Vélofrancette à La Rochelle ou à Niort.
Nous opterons pour le la distance la plus courte et sans balisage vélo : la traversée des Deux Sèvres en direction de Niort. La deuxième canicule de notre voyage nous a surpris sur ces départementales vallonnées et dépourvues d’ombre. Nous avons accéléré le rythme pendant quelques jours afin de rejoindre au plus vite les voies cyclables balisées. A Dompierre-sur-Boutonne (et précisément à l’Asinerie du Baudet du Poitou) nous profitons – à l’improviste - du concours national des mules poitevines et des baudets du Poitou (à poils longs) pour nous rafraichir, profiter et parfaire nos connaissances sur ces animaux rares de nos jours.
Niort et sa « Venise Verte ».
Nous nous offrons un repos bien mérité à Niort (le camping de Magné se révélera un vrai petit paradis), aux portes de la « Venise Verte », dans le marais poitevin dit « humide ». Quel contraste avec le marais poitevin « sec » que nous avions traversé en juillet sur la côte Atlantique ! Une visite guidée en barque nous
a permis d’en découvrir les plus beaux aspects et les complexes enjeux de sa préservation.
La Vélofrancette.
Nous l’empruntons de Niort à Saumur, portion qui longe et croise régulièrement la rivière du Thouet. Quelques étapes de dénivelé nous permettent de prendre de la hauteur pour admirer les environs. Nous apprécions le charme médiéval de Parthenay, le château de Montreuil-Bellay, la douceur des paysages vallonnés et des villages de pierres blanches bien entretenus et enfin le confort d’une chambre d’hôtes au Coudray-Macouard. Nous comprenons l’origine de l’expression « la douceur de vivre angevine » en visitant l’Anjou.
